
L'économie française au ralenti
Les derniers chiffres et indicateurs enregistrés par la Banque de France (BdF) dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture sans être totalement négatifs n'en respirent pas moins la médiocrité.
La BdF fait état d'une évolution quasi-nulle du climat des affaires dans l'industrie, avec un indicateur à 95 pour le mois de novembre avec une perte de un point par rapport au mois d'octobre. Même constat pour les services où l'indicateur stagne à 95 depuis le mois de septembre.
Dans l'ensemble les deux indicateurs se situent sous la moyenne à long terme (100) depuis le mois de juin . Plus explicitement le climat des affaires à atteint son plus bas niveau depuis mai 2010 dans les services , et depuis septembre 2009.
Dans son rapport, la Banque de France se montre plus positif dans le détail. "L'activité dans les services s'est légèrement accrue, malgré le repli dans le secteur du travail temporaire. La croissance des effectifs s'est ralentie et les prix ont légèrement augmenté. Les prévisions font état d'une stabilité de l'activité à court terme" précise ainsi l'enquête mensuelle.
Concernant l'activité industrielle , celle-ci serait également "en légère progression en novembre". Les véritables variations concernant les prix des produits finis qui "ont eu tendance à accélérer un peu, le rythme de hausse étant proche de la moyenne de longue période".
Pour les prochains mois la BdF prévoit "un maintien de l'activité à son niveau actuel ". En conclusion, la 1ère banque française plaide pour le statu-quo au 4ème trimestre 2011 avec une croissance nulle de l'économie française.
Après une évolution du Produit intérieur brut (PIB) négative au deuxième trimestre (-0,1 %) et malgré une légère hausse au 3 ème trimestre de +0,4 % (selon les dernières estimations de l'INSEE), pas sûr que cette première "confirmation" de la Banque de France ravisse beaucoup les créanciers nationaux.