Les résultats des analyses de données révèlent notamment que les personnes surendettées vivent de plus en plus souvent seules à 66 % en 2007 contre 64 % en 2004 et 58 % en 2001 (célibataires, divorcés, veufs). Les ouvriers et les employés restent les premiers touchés par le surendettement.
La Banque de France constate toutefois qu'un rééquilibrage au sein des catégories socioprofessionnelles s'installe puisque les ouvriers et employés représentaient en 2007 53 %, contre 54,9 % en 2004 et 55,3 % en 2001. Là où les choses évoluent peu c'est sur la proportion des salaires modestes :70 % de ces personnes endettées perçoivent des revenus inférieurs ou égaux à 1 500 € par mois.
L'autre enseignement du décryptage des chiffres 2007 est que le profil d'endettement type reste de nature mixte. L'endettement est constitué d'une part importante de crédits mais aussi d'arriérés de charges courantes (loyer, électricité, etc.). Selon la Banque de France, dans plus de 6 dossiers sur 10, la part des crédits représente au moins 75 % de la totalité des dettes.
Les crédits les plus souvent rencontrés dans les dossiers présentés à la commission de surendettement sont les crédits renouvelables. En 2007, ce type de crédits était présent dans 87 % des cas de surendettement. Chaque dossier comportait en moyenne cinq crédits revolving. Ce portrait type dressé par la Banque de France confirme que les crédits restent au cœur de la problématique de l'endettement. En procédant à un rachat de crédits, les particuliers peuvent rompre la spirale infernale des crédits à répétition.