Vraie tendance où effets de conjoncture ? La hausse de prix de l'immobilier fait en tout cas parler d'elle ! A Paris notamment, les prix flambent ! D'après les notaires d'Ile-de-France, les prix des logements anciens à Paris ont ainsi augmenté de 9,1% sur un an à la fin juillet. La Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) penche elle pour un épi-phénomène parisien qui ne devrait pas se généraliser.
Le grand réseau d'agences immobilières atteste d'une hausse modérée sur l'ancien de l'ordre de 0,8% sur les douze derniers mois par rapport à la même période l'an dernier (0,6% sur le seul mois de septembre). Dans le détail, dans sa dernière note de conjoncture, la Fnaim témoigne d'une hausse plus marquée pour les maisons (+1,2 %) que pour les appartements (+0,4 %). Selon le principe de l'offre et de la demande, les zones tendues connaissent des hausses plus importantes (+4,5% sur 12 mois à Paris, +2,4% sur 12 mois à Lyon). En dehors des zones où la demande est forte que l'offre, les prix sont plus généralement à la stabilisation voire même dans certains cas à la baisse.
Toujours selon la Fnaim, la progression du nombre de transactions s'élève à 18 % sur un an à la mi 2010. Sur l'ensemble de l'année, les experts tablent sur une estimation raisonnable de 700 000 opérations. Ce chiffre fait renouer le marché « avec un niveau d'activité comparable à celui de la fin des années 1990 ». Bien sûr, nous sommes encore loin des records des années 2000, mais les signes de la reprise sont incontestables !