À l'époque, ces taux étaient descendu par exemple jusqu'à 3,4 % pour un prêt étalé sur quinze ans. On s'en rapproche aujourd'hui avec un chiffre estimé à 3,5 %. La société de courtage empruntis.com met néanmoins un bémol à ce qui s'apparente comme une heureuse nouvelle pour les primo-accédants.
Plusieurs raisons d'être pessimiste
En ce qui concerne les fameux taux, ceux-ci devraient déjà être revus à la hausse au début de l'année 2011. Tout le contraire en somme du revenu des ménages, dont il n'est pas prévu d'augmentation dans les mois à venir.
Le chômage pour sa part, malgré l'optimisme de façade du gouvernement, n'est pas près de diminuer. Là encore, cela constraste avec les prix de l'immobilier qui remontent en flèche après avoir connu une certaine baisse de régime. Une conjoncture digne des montagnes russes qui ne fait pas l'affaire des particuliers, dont la demande demeure supérieure à l'offre.
Un marché qui va droit dans le mur ?
Si le marché de l'immobilier s'avère encore trop élevé pour quiconque souhaitant devenir propriétaire, il l'est avant tout sur Paris et dans les grandes villes. Pour preuve, la diminution de la durée moyenne des prêts : de 21,3 années début 2007, on est ainsi passé à 19,4 années au deuxième trimestre 2010.
Autre facteur d'importance : le haut niveau des dossiers de rachat de crédits (la baisse des taux incitant les acheteurs à renégocier leurs mensualités de remboursement), qui confère au marché de l'immobilier une reprise en forme de trompe-l'oeil.
En cas de remontée des taux d'intérêt, hypothèse très plausible à l'avenir, il faudrait alors une baisse des prix de l'ordre de 15 % pour ne pas connaître d'impasse. "Cette baisse, on ne la voit pas venir", s'accordent toutefois à dire les spécialistes. Le problème risque donc d'être insoluble...