L'épargne française en baisse ?
Dans son rapport trimestriel, l'Observatoire de l'Épargne Européenne (OEE) présente une diminution de près de 3 % des taux d'épargne français. Selon l'étude, "les ménages ont eu peu de marge de manoeuvre pour allouer leur épargne financière".
Un retour de l'investissement
Concernant les différents placements et investissements, pour l'OEE, le contexte de crise et les inquiétudes liées ont jouées un rôle considérable. Ainsi, avec la stabilisation de la crise, "les ménages français ont renforcé leur détention d'actions au troisième trimestre". Si les souscriptions nettes auprès organisations de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) sur les fonds monétaires restent faibles, elles ont "remonté principalement sur les fonds actions et surtout obligataires".
Les français plus endettés au 3ème trimestre
Selon l'observatoire, "la distribution des crédits à l'habitat s'est accélérée en Europe continentale, pour retrouver des niveaux proches de ceux d'avant crise, voire pour les dépasser". En France, cette accélération est essentiellement due aux faibles taux de crédits immobiliers proposés depuis novembre, ainsi qu'aux différents livrets spécifiques. À la fin 2010, les encours du livret A s'élevaient à 195 milliards d'euros, ceux du plan épargne logement (PEL) à 182 milliards d'euros. Pour l'OEE, les réformes prévues de ces livrets devraient renforcer l'attrait de ces produits d'épargne auprès des ménages.
Difficile de prévoir si les français épargneront plus en 2011, tout étant lié au contexte économique et au règlement de la crise par les pays européens. Une nouvelle faillite étatique (çà l'image de la Grèce et de l'Irlande) jouerait inéluctablement sur les fonds monétaires et les actions de l'Obligation assimilable du trésor (OAT) et par conséquent sur les investissements des européens en terme de crédits, d'actions ou d'épargne.