Un marché en hausse depuis 2009
D'après la fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM), l'augmentation du nombre de transactions en 2010 liée au faible taux des crédits a fortement contribué à cette hausse. Pour rappel, le marché était en baisse en 2008 et 2009.
- en 2008, le prix des logements anciens était en baisse de 3,1 % par rapport à 2007;
- en 2009 les prix avaient chuté de 4,9 % ;
- en 2010, avec un prix moyen à 2469 € le m² à la fin de l'année, c'est une hausse de 1,5 % des prix qui a été enregistrée.
Une augmentation plus significative pour les appartements
Selon la fédération, entre le premier et le 4ème trimestres 2010, le coût des appartements anciens à augmenté en moyenne de 7,6 %, contre 3% pour les maisons anciennes.
Les prix toujours plus haut en 2011
D'après la FNAIM "l'ensemble des fondamentaux qui soutiennent l'économie ne sont pas au vert". Ainsi, "aucune raison ne justifie [...] une nouvelle baisse" en 2011. Suivant les hypothèses, une augmentation des tarifs est même annoncée. Elle irait de 3% (selon l'hypothèse d'une hausse des taux d'intérêts supérieure à 2%), à 6% (dans l'hypothèse d'une hausse des taux d'intérêt des emprunts inférieure à 1,5 %).
Un essoufflement du marché au second semestre 2011 ?
Pour la deuxième moitié de 2011, la FNAIM place toute sa confiance dans les prêts à taux zéro (PTZ). Craignant en effet un essoufflement du marché dû aux tensions et hésitations liées aux fluctuations des taux, elle espère un effet soutien ou "amortisseur" des PTZ pour redorer la confiance accordée au marché de l'immobilier ancien. Ainsi, "l'activité du marché de l'ancien pourrait retrouver son niveau [...] de 2007 pour atteindre la barre des 800.000 opérations".