Une situation tendue
À travers de longues concertations les autorités français et grands groupes bancaires se sont mis d'accord quant à une proposition d'aide à l'État Grec. Dans l'attente d'un nouveau versement de 12 milliards d'euros provenant de l'aide internationale, la Grèce se doit en effet d'adopter de nouvelles mesures de rigueur selon les termes des autorités internationales.
Face à cette situation plus que tendu, les autres États européens réfléchissent à d'autre moyen de secours, afin de sauver l'état Grecque mais surtout le marché économique européen. Ainsi , la piste d'un investissement des créanciers privés européens est de plus en plus abordée À cette occasion, les représentants du Comité économique et financier de la zone euro et de l'institut de fiance international (IIF) ce sont réunis ce lundi matin à Rome.
Une participation du privé sécurisée ?
Dans ce contexte, la France a présenté une nouvelle proposition selon les accords et discussions du Trésor Public et des banques nationales. Dans les faits, la proposition est favorable à une intervention des créanciers privés européens mais sous certaines clauses.
Est ainsi prévu, dans ce qui n'est encore qu'un proposition, une intervention du privé avec un réinvestissement de 70 % des dettes remboursée par la Grèce dans de nouvelles obligations. Dans le détail :
- 50 % seraient destinés à l'achat de nouveaux emprunts grecs pour une durée de 30 ans ;
- les 20 % restant seraient réinvestis sur des titres "zéro coupons", titres adossés au Fonds européen de stabilité financière (FSEF).
D'après le Figaro, ces titres "zéros coupons" sont " de très grande qualité" et "s'autoalimente grâce au cumul des intérêts : cette tirelire sécurise en quelque sorte les nouveaux emprunts grecs, comme l'auraient fait des garanties publiques".
Pour la Deutsche Bank, l'investissement de 20 % sur des fonds de garanties pourrait prendre deux formes :
- Dans le 1er cas, le FESF (futur mécanisme de stabilité européen ou MSE) joue le rôle d'"intermédiaire" entre l'État Grec et les financeurs privés. Dans les créanciers sont protégés d'un éventuel défaut de paiement.
- Dans le 2ème cas, beaucoup plus risqué, le fonds constitué des 20 % de remboursements servirait en quelque sorte de fonds de garantie, en couvrant au maximum 40 % d'une dette non payée.
Défendant le projet d'aide dégagé par les banques française, le président de la République annoncé celui être prêt à le modifier si nécessaire. "Le projet que nous avons, on le met dans le débat comme un élément que nous espérons positif, on est prêt à l'amender aussi, le projet français n'est pas l'alpha et l'oméga" a t-il déclaré.