La reprise pourrait intervenir en 2010. La crise financière a mis les holas sur les prix de l'immobilier. Après plusieurs années de flambée artificielle, le secteur de l'immobilier doit se faire une raison : les acquéreurs potentiels attendent des jours meilleurs. Du coup, le marché étant très calme, les prix se sont écroulés.
Pour 2009, la baisse des prix semble toutefois s'essouffler sous le double effet de la baisse des taux et du lancement du nouveau dispositif défiscalisant de la Loi Scellier en début d'année qui a reboosté les ventes dans le neuf. Plusieurs études publiées en juillet témoignent de ce léger mieux mais la baisse des prix dans l'immobilier se poursuit. La baisse des taux d'emprunt conséquente ces derniers 9 derniers mois s'essouffle et les acheteurs confrontés à des conditions incertaines du marché de l'emploi hésitent. La solvabilité des ménages reste donc en berne malgré un léger mieux (+2,5% au premier trimestre 2009).
Du coup, les économistes restent prudents. Ils prévoient pour 2009 un recul des prix de l'ordre de 7% dans l'ancien et de 5% dans le neuf porté par un recul global des ventes de l'ordre de 5% dans le neuf et de 20 à 25% dans l'ancien. Selon toutes vraisemblances, le marché de l'immobilier devrait attendre 2010 pour se redresser.... lentement. Les indicateurs ne sont pas pour l'instant suffisamment optimistes pour que les professionnels s'engagent dans un pronostic positif mais il semble toutefois qu'avec une baisse cumulée de l'ordre de 17% en 2008-2009, les conditions pourraient être réunies pour une légère reprise du marché. Cette reprise dépendra en grande partie de l'amélioration graduelle des conditions économiques françaises et étrangères.