Une hausse générale des prix de l'immobilier
D'après l'étude, le prix des logements neufs devraient s'envoler, "en raison du coût du foncier et des nouvelles normes de construction des bâtiments basse consommation (BBC)".
Concernant les logements anciens, les coûts d'acquisition devraient également augmenter, de manière beaucoup plus prononcée à Paris et dans les grandes métropoles. Cette prévision s'accorde avec les dernières estimations de Notaires de France, qui misaient sur une hausse des prix de près de 10 % en 2011, pour l'immobilier ancien dans les grandes métropoles.
Trois facteurs d'augmentation
Pour expliquer cette hausse, le spécialiste des études économiques sectorielles s'appuie sur trois principaux facteurs : un maintien des taux de crédit à un niveau relativement bas, une volonté d'accession des ménages croissante, et une différence entre l'offre et la demande de plus en plus marquée.
Des prix élevés mais des taux bas.
Pour le cabinet, les taux de crédits immobiliers devraient rester assez faibles en raison notamment des faibles perspectives de croissance de la zone euro. D'après Vincent Desruelles expert auprès de Xerfi, bien qu'une hausse des taux des crédits devrait être enregistrée, celle-ci "ne sera pas suffisamment forte pour être handicapante". Ce dernier table sur un taux moyen pour les près à long terme d'environ 5,20 % à l'horizon 2015.
Une demande supérieure à l'offre
En tenant compte des prévisions socio-démographiques, Xerfi s'attend à une hausse de la demande, portée notamment par une poussé démographique du nombre de ménages ou encore par un vieillissement de la population.
D'après l'étude, "les transactions vont peu à peu repartir pour retrouver un niveau équivalent à celui de la fin des années 90, soit près de 700 000 par an".