
Une année 2012 en demi-teinte
Rassurés par des taux de crédits immobiliers encore très bas, les Notaires de France ont tranché, pour l'année 2012, un scénario relativement positif ou du moins, moins négatif que précédemment.
« Nous avions envisagé deux scénarios pour le reste de l'année 2012, l'un catastrophe, l'autre moins pessimiste. Nous retenons désormais ce dernier scénario : gris plutôt que noir », expliquent-ils dans leur dernière note de conjoncture.
Concernant les volumes de transactions, les notaires tablent sur un nouveau recul des ventes notamment dans l'ancien, aux alentours de 700 000 transactions. Cette baisse devrait essentiellement intervenir en région parisienne et dans les grandes métropoles dites dynamiques telles que Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nice ou Toulouse.
« Cette moyenne cachera toutefois des différences substantielles suivant les territoires », préviennent les Notaires.
Sur les prix, aux vues de la tendance actuelle, une « hausse modérée est attendue en région parisienne. Néanmoins, un léger recul est possible sous la condition que les volumes de transactions reprennent.
En province, dans les grandes métropoles dynamiques la tendance devrait être inverse avec un recul des prix allant, “suivant les territoires” de 5 à 15 % pour les appartements anciens.
Pas de prévision pour 2013
Invoquant des “incertitudes économiques et législatives” trop grandes, les Notaires de France jouent la carte de la prudence en n'émettant aucune prévision pour 2013.
En raison de ces inconnues et d'un climat très perturbé tant à l'échelle nationale qu'internationale, l'office notarial a qualifié 2013 de “l'année de tous les dangers”.
Beaucoup d'éléments tendent à troubler davantage le marché, notamment l'ajout de nouvelles mesures fiscales et patrimoniales ou encore le décret d'encadrement des loyers.