
L'hyperluxe : un marché particulier
Destinée à une clientèle restreinte, les biens immobiliers relevant de l'hyperluxe au sens du Crédit Foncier Immobilier (CFI) n'ont pas ou peu été impactés par la crise selon CFI.
S'il n'y a pas de définition concrète du secteur, CFI, distingue néanmoins trois grades ou étages dans les secteurs "haut de gamme". il y a ainsi :
- le marché dit "haut de gamme" correspondant à des ventes supérieurs à 11 000 euros le m² et un budget compris entre 2,5 et 5 millions d'euros ;
- le marché très haut de gamme, avec un prix par surface supérieur au haut de gamme et pour un budget compris entre 5 et 8 millions d'euros ;
- le marché de l'hyperluxe avec des ventes supérieurs à 20 000 euros le m² pour un budget supérieur à 8 millions d'euros.
Une évolution positive en dépit de la crise
Selon l'étude du CFI, les parts de marché de ces trois catégories ont plus que doublé en un an. En 2010, le haut de gamme représentait ainsi au moins 4 % du nombre total de ventes de gré à gré d'appartements à Paris contre 0,1 % pour l'immobilier de luxe.
En 2011, ces parts ont évolué respectivement à plus de 10 % et à 0,3 %.
Faisant état d'une offre "importante, mais hétérogène" et d'un "produit très qualitatif à un prix -justifié-", CFI s'attend pour 2012 à une stabilité du marché de l'hyperluxe en France et ce, dans les trois zones géographiques préférentielles à savoir : la Côte d'Azur, les stations alpines et l'ensemble Paris Neuilly.
Avec une clientèle plus "sensible aux aléas", le marché du haut de gamme devrait pour sa part subir un net ralentissement.