
Une action européenne mal définie
?Le dernier sommet du G20 s'est tenu les 18 et 19 juin 2012 à Los Cabos au Mexique. Pour les pays membres, il s'agissait avant tout de revenir sur les grandes orientations économiques mondiales à mettre en place à court terme.
Le G20 dresse ainsi un bilan assez mitigé quant à la résolution au niveau européen de la crise économique.
Bien qu'encourageant les différents plans d'aide abordés, notamment la proposition d'une union bancaire, les chefs d'États et gouvernements regrettent le manque de précision du projet.
Pour les autorités présentes, il est donc important que l'Europe prenne d'elle-même, les mesures qui conviennent.
Auparavant, l'Institut de la finance internationale (IIF) a également appelé à une meilleure définition des projets européens. « Composante nécessaire d'une mutualisation du risque, le concept d'une “union bancaire” de la zone euro a été largement discuté, mais mal défini », regrettait ainsi l'IIF dans une lettre adressée au G20.
La croissance, élément moteur de la reprise économique
Après l'austérité, c'est désormais la croissance qui est le maître mot des plus grandes puissances mondiales.
Dans le communiqué final du sommet, les États membres évoquent ainsi la volonté d'une « croissance forte, durable et équilibrée [qui] reste la priorité numéro un du G20, car elle engendre une création d'emplois plus importante et accroît le bien-être des peuples dans le monde entier ».
Sur ce sujet, les membres européens du G20 se sont montrés assez soudés. S'engageant dans le communiqué final à « adopter les mesures nécessaires pour renforcer la demande, soutenir la croissance mondiale et restaurer la confiance ».
La prochaine grande réunion européenne prévue les 28 et 29 juin 2012 devrait se montrer plus décisive que ce sommet « bilan » via la définition voire l'adoption de mesures concrètes.