Une aide supplémentaire nécessaire
L'Irlande peine toujours à se relever. Après l'injection de 46 milliards d'euros pour le sauvetage de son secteur bancaire, la Banque centrale irlandaise a annoncée, ce jeudi, la nécessité d'un investissement supplémentaire de 24 milliards d'euros. Pour son gouverneur Patrick Honohan, il s'agit " de la plus grave crise bancaire de notre histoire".
Bien qu'inférieure au 35 milliards d'euros proposés au banques irlandaise dans le cadre du programme d'aide internationale définit en décembre, la somme définit dépasse les prévisions de tous les analystes.
Les tests de résistances réalisés sur 4 des principaux établissements bancaires du pays, (Allied Irish Banks, Bank of Ireland, EBS et IL&P) ont ainsi réévalués le coût total de la restructuration du secteur bancaire irlandais à 70 milliards d'euros, soit 45 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.
L'aide internationale en soutien
À l'issue de ces résultats, la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne (CE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont déclarés "partager l'évaluation rigoureuse des capitaux nécessaires".
Les trois structures souhaitent ainsi apporter leur soutien à l'Irlande, annonçant dans un communiqué commun soutenir " fortement les plans envisagés par les autorités irlandaises pour assurer ces besoins en capitaux dans les délais requis". Pour la BCE, la CE et le FMI, "ces besoins peuvent être aisément financés" par le plan d'aide signé en décembre.
Refusant de recourir au maximum à l'aide internationale, les autorités irlandaises on déclarés vouloir investir d'elles mêmes 17,5 milliards d'euros. Ce montant serait essentiellement tiré du Fonds national de réserve des retraites.
La BCE moins stricte
En plus du programme d'aide internationale, la banque centrale européenne a souhaité se montrer plus "compréhensive" avec l'État irlandais. Approuvant, le programme de restructuration irlandais, la BCE a décidé d'offrir une nouvelles fois son aide, en retirant tout critère d'éligibilité des titres de dettes. Ainsi, quel que soit leu notation, la BCE acceptera tout actif laissés en dépôts à titre de garantie.
À la sortie des tests et des différentes annonces, le ministre des finances irlandais, Michael Noonan, a annoncé la mise en place d'une "une restructuration radicale du système bancaire" national. Intégrant "d'autres contributions significatives" à l'investissement des Fonds de retraite telles que la participation des créanciers privés au financement de la restructuration des banques.