
Des taux en légère baisse depuis janvier 2012
Depuis la légère hausse observée fin 2011 — début 2012, les deux courtiers en ligne Empruntis et Meilleurtaux font état d'une certaine politique de dégressivité générale de la part leurs partenaires bancaires au sujet des taux fixes appliqués aux crédits immobiliers.
Dans son analyse nationale, Empruntis.com dresse un constat assez général. « Les banques continuent à prêter à tous les profils, pour peu que la demande de financement soit raisonnable. Pas de resserrement des crédits, mais pas d'excès non plus ».
Stables ou en légère baisse selon les mois, les taux fixes des crédits immobiliers auront ainsi perdu de 0,1 à 0,3 point en l'espace de 5 mois.
Au 4 juin, le baromètre national d'Empruntis.com présente des taux fixes moyens de :
- 3,30 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,45 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 3,70 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 4,05 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,45 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 4,90 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
À titre de comparaison le baromètre de Meilleurtaux.com indique, au 1er juin 2012 et pour « les bons dossiers », un taux fixe moyen de :
- 3,00 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,20 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 3,45 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 3,80 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,0 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 4,49 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
Un marché calme pour le moment
Invoquant une conjoncture des plus instables prévisionellement parlant, les deux leaders du courtage en ligne en France, préfèrent ne pas émettre trop d'hypothèses.
« Les OAT [obligations assimilables du Trésor] restent exceptionnellement basses et le marché immobilier plutôt calme. Difficile, donc, d'imaginer des taux de crédit à la hausse, en tous cas à court terme, sauf impondérable lié à l'euro » indique néanmoins Maël Bernier du groupe Empruntis.
« Depuis les élections, le marché immobilier reste très calme, mais le contexte économique est si volatile que tout pronostic est hasardeux », poursuit-elle.