
Les crédits à la consommation ne séduisent plus les Français
Représentant près de 60 % des crédits à la consommation, tous types confondus, via son réseau de 333 établissements spécialisés, l'association française des sociétés financières (ASF) affiche pour le mois de janvier 2012 un net recul de la production de crédits à la consommation.
Selon l'ASF, avec 2,79 milliards d'euros produits par les établissements de crédits spécialisés, la production de crédits à la consommation est en baisse de 7,4 % par rapport au mois de janvier 2011 (3,01 milliards d'euros produits).
En variation annuelle, la production a chuté en moyenne de 7 % sur les trois derniers mois.
"En volume, la production cumulée des douze derniers mois s'établit à 38,2 milliards d'euros" précise l'ASF dans son rapport, "soit une contraction de -3,6 % par rapport au dernier point haut atteint en mai 2011, précédant le début de la nouvelle phase de baisse d'activité".
L'ensemble des crédits à la consommation versent dans le négatif
Pour l'ASF, le constat est simple : "le repli est quasiment général ". Ainsi avec respectivement 1 milliard et 790 millions d'euros produits en janvier 2011 les crédits renouvelables et les prêts personnels ont enregistré une baisse de leur activité de 7,2 et 9,5 % par rapport au mois de janvier 2011.
Toujours dans les opérations de crédits classiques, -8,3 % en un an avec un peu plus de 2,6 milliards d'euros de produits en janvier 2012, les financements affectés sont eux aussi dans le négatif.
L'ASF enregistre pour cette catégorie de crédits une baisse de 8,4 % de l'activité sur un an avec 822 millions d'euros produits. Dans le détail, seuls les crédits dédiés au "financement d'automobiles d'occasion" est positif avec 225 millions d'euros produits en janvier 2012 (+4,3 % sur un an).
À noter toutefois le "bon score" tout à fait relatif des opérations de locations avec option d'achat qui voient leur activité grimper de 6,9 % en janvier 2012 par rapport au mois de janvier 2011 avec seulement 176 millions d'euros produits contre 164 millions d'euros en janvier 2011.