
Pas de grand changement pour le début de l'année 2012
Appréhendée par la plupart des spécialistes et courtiers, l'effet de la crise économique, marquée en France par une diminution de sa note souveraine, n'aura finalement eu que peu d'effet sur l'évolution des taux fixes des crédits immobiliers.
Selon le courtier en ligne Empruntis, au 10 février, les taux fixes moyens s'établissent ainsi à :
- 3,55 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,70 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 4,00 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 4,25 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,55 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 5,0 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
Le constat est le même pour le courtier et comparateur meilleurtaux.com.
Pour les "bons" dossiers, c'est-à-dire avec des taux "inférieurs" aux taux moyens constatés auprès de [ses] partenaires bancaires", Meilleur taux enregistre au 03 février :
- des taux fixes à 3,40 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,50 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 3,90 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 4,20 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,40 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 4,81 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
Une concurrence accrue à l'arrivée du printemps
S'il reste encore plus d'un mois avant l'arrivée du printemps, période la plus faste pour le marché immobilier, les banques sont déjà sur le qui-vive.
"Pour les semaines qui viennent, les taux devraient rester stables [...] ; mais en cette période troublée, toutes les enseignes ne sont pas également agressives, certaines ne disposant que d'une marge de manoeuvre très limitée, il ne faut donc pas hésiter à les mettre en concurrence" annonce ainsi Maël Bernier d'Empruntis.
"Si 45 % des banques affichent des baisses – de 0,15 point en moyenne – 31 % ne présentent aucune évolution et seules 24 % font état d'une hausse des taux, de 0,07 point en moyenne. Certaines banques cherchent donc à tirer leur épingle du jeu tout en restant rigoureuses sur les critères d'octroi" précise de son côté Sandrine Allonier de meilleurtaux.com.
Quoiqu'il en soit, l'ensemble des analystes reste positionné sur une hausse générale des taux en 2012, un "scénario de hausse progressive", "inévitable à moyen terme" selon Maël Bernier.