
Une baisse des taux pour les prêts à moyens longs termes
Chose promise, chose due. La baisse des taux de crédits immobiliers annoncée par les différents acteurs du secteur semble avoir débuté en ce début d'avril. Dans les faits la baisse bien que légère (entre 0,05 et 0,1 point) semble concerner tous les prêts d'une durée supérieure à 15 ans.
Dans son baromètre du 3 avril, le courtier en ligne Empruntis enregistre ainsi des taux fixes moyens à :
- 3,55 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,65 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 3,90 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 4,15 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,50 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 4,95 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
En parallèle, Meilleurtaux.com, autre grand courtier en ligne affiche pour les "bons dossiers" des taux fixes de l'ordre de :
- 3,30 % pour les prêts contractés sur 7 ans ;
- 3,50 % pour les prêts contractés sur 10 ans ;
- 3,80 % pour les prêts contractés sur 15 ans ;
- 4,10 % pour les prêts contractés sur 20 ans ;
- 4,40 % pour les prêts contractés sur 25 ans ;
- et 4,70 % pour les prêts contractés sur 30 ans.
Les établissements de crédits maîtres de leurs produits
Avec une conjoncture légèrement apaisée ces derniers mois, les banques et organismes de crédits tendent à reprendre la main sur leur produit.
Pour le directeur général de meilleurtaux.com, Hervé Hatt, "les banques ont des ambitions de conquête et ont la possibilité de mener cette politique de taux offensive tout en conservant des marges convenables".
"Certaines cherchent même actuellement à gagner des parts de marché sur le crédit immobilier et offrent ainsi des taux très avantageux avec des possibilités de négociation pour les dossiers de qualité " ajoute-t-il dans ses propos repris par infosimmo.com.
Ainsi c'est aux clients de montrer le meilleur dossier possible pour profiter des taux plus avantageux. Une mise en avant pas évidente et qui se doit d'être bien préparée.
"Pour être considéré comme un profil intéressant par le banquier, il faut mettre en avant sa stabilité professionnelle, sa capacité d'épargne, ne pas avoir eu de découvert depuis au moins six mois et enfin mettre en avant la solidité de son projet immobilier, car tous les biens ne sont pas aussi valables aux yeux d'un banquier" explique ainsi dans les pages du Figaro, Maël Bernier du groupe Empruntis.