
Une hausse de 0,5 % des dépenses sur un an
En baisse, sur un mois, de 0,4 % en décembre 2011 et en janvier 2012, le volume des dépenses en consommation des ménages français a augmenté de 0,3 % au mois de février 2012.
Selon la dernière note de conjoncture de l'institut national de la statistique (INSEE) au mois de février près de 42,585 milliards d'euros ont ans été déposés par les ménages dont 36,4 milliards en produits manufacturés.
Au total et comparé au mois de février 2011, le volume des dépenses enregistrées pour le mois de février 2012 a augmenté de 0,5 %.
Pour les économistes ce "regain" de consommation n'annonce en rien le retour d'une croissance économique positive.
Pour l'INSEE, ce " net rebond est pour les deux tiers imputable à la forte hausse des dépenses en énergie". Des dépenses énergétiques liées à une météo particulièrement froide pour un mois de février. "Les températures très basses de la première quinzaine ont en effet soutenu les dépenses de chauffage (électricité, gaz, fioul)" précise l'institut.
+11,7 % de dépenses en énergie et +5,7 % en textile et cuir
Dans le détail, l'institut pointe deux facteurs principaux de cette hausse mensuelle.
En premier lieu le secteur énergétique voit ses dépenses liées, croître de 11,7 % en un mois, avec près de 6,954 milliards d'euros dépensés par les ménages dont 4,215 milliards d'euros dédiés aux produits pétroliers (+10,2 % sur un mois).
Après une baisse de 2,6 % au mois de décembre 2011, les dépenses liées à l'énergie avaient déjà grimpé de 2,3 % au mois de janvier 2012. Sur un an, la hausse de ces dépenses s'élève à 9 %.
Les soldes d'hiver ont également influencé cette hausse générale. " La vague de froid aurait dynamisé les achats de vêtements d'hiver" explique l'INSEE dans son étude. Au mois de février, la consommation en textile et cuir a ainsi augmenté de 5,7 % sur un mois avec près de 4 milliards d'euros dépensés.
Les dépenses en biens fabriqués ont ainsi évolué de +0,9 % sur un mois après une baisse de 2,9 % en janvier. Sur un an ces dépenses restent néanmoins négatives de 3,2 %.